Lacroix-Ruggieri revient à Toulouse ! – 04/07/2014

Sur un vibrant hommage à Claude Nougaro, en paroles et musiques, le feu d’artifice du 14-Juillet à Toulouse, tiré depuis la Garonne, marque le retour de l’artificier local, Lacroix-Ruggieri. Un spectacle de 20 minutes qui devrait ravir 350 000 spectateurs.

Après la furie souvent contestée des feux d’artifice tirés au bout des allées Jean-Jaurès, Toulouse va renouer avec la tradition dans une dizaine de jours. Le feu d’artifice du 14-Juillet, plus gros événement populaire de l’année (on attend entre 300 000 et 400 000 spectateurs), illuminera ce qui se fait de mieux dans la Ville Rose, ses briques bien sûr, mais plus sûrement encore son fleuve Garonne, si sombre, si mystérieux lorsque revient la nuit. Un 14-Juillet de feu, de puissance, mais aussi d’esthétisme, comme seule Lacroix-Ruggieri, la société artificière sise à Muret, sait le concevoir, avec cette dose d’imagination et d’onirisme qui confine à l’enchantement.

«On retrouve Toulouse et surtout un vrai site propice à développer un grand spectacle familial. La nouvelle municipalité voulait revenir à la Prairie des Filtres, mais elle nous a fait confiance pour un lieu encore plus magique : les eaux de Garonne, comprises entre le Pont-Neuf et le Pont Saint-Michel», indique Roland Encoyand, en charge de la communication chez Lacroix-Ruggieri. Lui et son équipe annoncent un spectacle pyrotechnique de toute beauté, d’une durée de 20 minutes, où il sera avant tout question de rendre hommage à Claude Nougaro, dix ans après sa disparition.

21 radeaux flottants

Hier, dans les bureaux de l’usine de Sainte-Foy-de-Peyrolières, là où Lacroix-Ruggieri entrepose tous ses matériels, Jean-Pierre Costes, chef de tir du feu toulousain, a pu dévoiler en avant-première le spectacle. Où les marrons d’air initiaux résonnent juste après une introduction musicale live dans laquelle Nougaro annonce que sa voix s’élève… Magnifique, déjà. Puis, c’est le début d’une longue batterie de tirs nourris aux chandelles, bombes cylindriques et autres compacts. Avec une vraie mise en valeur de la Garonne, qui passe par toutes les couleurs, tous les états. On peut entendre successivement «Nougayork», «Armstrong» et l’inoubliable «Ô Toulouse».

«On va pouvoir lâcher la pyrotechnie», annonce Roland Encoyand. Le feu fera l’objet de trois jours de mise en place, avec une zone de montage au port de la Viguerie. 11 artificiers seront chargés de l’installation, y compris sur les 21 radeaux flottant sur le fleuve, le tout étant placé sous surveillance électronique renforcée. On a hâte d’y être.


Un feu à 70 000 €

Le feu d’artifice de Toulouse n’est pas le plus cher sur le marché des feux. Chez Lacroix-Ruggieri, qui a en charge les célèbres feux de Carcassonne ou de Marseille, pour ne citer qu’eux, les tarifs s’échelonnent de 8 000 € à 500 000 €, le prix du feu de Marseille, qui est aussi le plus gros de France. Carcassonne, et le fameux embrasement de la Cité, s’élève à 90 000 €, soit 20 000 € de plus que Toulouse.

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