[Sortie d’usine] Liuyang en Chine, capitale mondiale des feux d’artifice – Loisirs

Londres, Hong Kong, Sydney, … Ces villes sont connues pour leurs feux d’artifice du Nouvel an. Un spectacle aux savoir-faire pyrotechniques qui remontent à l’antiquité selon l’Association des pyrotechniciens français, AF3A. Ce mélange de salpêtre (nitrate de potassium), de soufre et de charbon de bois demeure principalement militaire pendant de nombreux siècles. L’emploi civil arrive au XVIème siècle avec cette poudre noire comme principal explosif.

La plupart des artificiers se fournissent en Chine. Et c’est plus précisément à Liuyang, qu’ils trouvent leur paradis. Situé dans la province de Hunan, à l’est de la Chine, le ciel de la ville sert de base de démonstration à la tombée de la nuit pour tous les vendeurs et acheteurs du secteur. Chandelles, fontaines et bombes, des feux d’artifice de toutes les formes sont conçus sur place, entourés de ce fin papier rouge, bien connu des acheteurs de pétards – le rouge est synonyme de chance dans le pays.

Un combo d’explosifs 

De retour en France, les artifices de divertissement doivent porter le marquage « CE » (conformité européenne) depuis le 4 juillet 2010 pour être conformes aux ventes. Le syndicat des fabricants d’explosifs, de pyrotechnie et d’artifices (SFEPA), représente 32 sociétés adhérentes (du secteur civil et militaire), représentant un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards d’euros et plus de 30 000 salariés. 

Pour faire fonctionner un feu d’artifice, il faut d’abord allumer la mèche reliée à la poudre propulsive : en libérant du gaz, elle propulse la fusée dans le ciel. La poudre explosive est ensuite allumée et chargée de faire éclater la poudre, responsable des étoiles dans le ciel. Un spectacle réalisé par de vrais professionnels. Dans cette ville de Chine qui prend vie la nuit, les pyrotechniciens viennent analyser et noter les formes de tous les feux : comètes, chrysanthèmes, pistils ou encore tourbillons. 

 

 

 

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