Des images CHOQUANTES montrent des écoliers français tirant des feux d’artifice sur la police anti-émeute à propos de la tenue islamique.
On voit les élèves vêtus de noir viser des mortiers de feux d’artifice sur des officiers et les tirer sur une route près de l’école.
Difficile à croire, mais ces violences dans un lycée près de Paris sont une révolte de lycéens contre l’interdiction du voile et des abayas à l’école. https://t.co/AzVDdJNAYN
– Dr Matthew Fraser (@frasermatthew) 17 octobre 2022
La violence a éclaté après que le directeur d’une école de la banlieue parisienne de Nanterre a interdit les abayas, des robes intégrales généralement portées avec un foulard.
La dispute a commencé à la rentrée lorsqu’une dizaine de filles ont tenté d’entrer au lycée Joliot-Curie en tenue religieuse.
Quatorze élèves ont été arrêtés après avoir tenté de bloquer l’école.
“Les filles ont commencé à porter des tenues amples et elles n’étaient pas autorisées”, raconte une élève, Camille, au Figaro.
« Il y a eu une altercation entre un enseignant et un élève qui est venu en abaya. Tout le monde a été choqué.
Des images des garçons vêtus de noir ont poussé la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse à se dire « extrêmement préoccupée par l’escalade de la violence » et à appeler au « calme ».
En vertu de la loi française, ces symboles religieux sont interdits dans les écoles afin d’empêcher les élèves de porter le voile intégral dans le but de promouvoir les valeurs laïques.
La rentrée a vu de nouveaux affrontements près du lycée Joliot-Curie lundi, rapporte Le Parisien.
La vidéo montre une demi-douzaine d’officiers brandissant des boucliers anti-émeute battant en retraite précipitée face au barrage, alors que les explosions se déclenchent devant eux.
Les garçons continuent de tirer en direction de l’endroit où se tenaient les agents alors que la fumée s’élève de l’autre côté de la rue.
Les affrontements ont duré environ une heure et trois des jeunes ont finalement été arrêtés.
Un enseignant raconte au Figaro “il y a des jeunes des banlieues environnantes qui profitent de la situation”.
Les règles ont suscité du ressentiment chez de nombreux musulmans parmi les six millions de personnes que compte le pays.
La situation a été aggravée par un manque de clarté sur ce qui constitue un symbole religieux, certaines écoles autorisant les abayas et leur équivalent masculin, le dégel, et d’autres les interdisant.
Cela vient du ministre français de l’Éducation, Pap Ndiaye, qui a affirmé que les influenceurs islamistes utilisent des plateformes pour encourager les filles à porter des abayas et des dégels.
« Nous allons faire le nécessaire pour limiter l’influence néfaste de ces agitateurs islamistes. La République est plus forte que TikTok », a-t-il déclaré.