Rien ne change ou presque. Cette année, le feu d’artifice du 14 juillet est entre ombre et lumière. La ville de Montauban propose donc un spectacle autour de l’eau sombre du Tarn et de la lumière, comme l’indique Gilles Simbert, directeur de l’événementiel de la ville.
« Le feu d’artifice se déroule en même temps que le Festival des Lucioles. La lumière est mise en valeur avec les mappings sur les monuments de la ville et l’eau est mise en valeur lors du feu d’artifice avec les reflets sur le Tarn. »
L’illumination prévue sur la façade du Musée Ingres-Bourdelle se mettra en veilleuse le temps de la durée du feu. Feu qui peu faire peur, surtout avec les fortes chaleurs des dernières semaines mais l’événement est maintenu par la Préfecture, les risques étant minimes.
Pour son organisation, rien ne change par rapport aux années précédentes, exception faite de 2020 à cause du Covid. Le feu d’artifice sera tiré du Pont-Vieux et du Tarn, avec l’aide de militaires, comme le précise Khalid Laabid, conseiller municipal. Les badauds pourront en prendre plein les yeux – et les oreilles – le long des berges de la rivière et sur les ponts à partir de 22 h 30.
La sécurité est assurée avec les pompiers présents sur chaque site en cas de pépin ou si quelqu’un venait à tomber dans les pommes à cause de la chaleur. Malgré la hausse des températures, en période de canicule ou non, le feu d’artifice du 14 juillet est un festival qui rassemble. « Lors d’événements de plein air, on ne peut pas chiffrer exactement le nombre de personnes présentes mais on peut estimer que pour le feu d’artifice, il y a 15 000 personnes pour voir le feu d’artifice. » La dernière équation à prendre en considération est celle du Covid. Les cas de contamination sont en hausse et pour éviter toute mauvaise nouvelle, le masque reste toujours recommandé.