Muret. Lacroix-Ruggieri: sur tous les«feux»

La nuit vient de tomber sur Sainte-Foy-de-Peyrolières et l’une après l’autre, une vingtaine de bombes d’artifices illuminent la campagne. Il ne s’agit de tester les dernières nouveautés qui agrémenteront les feux du 14 juillet. Ici, les voisins ont l’habitude de ces spectacles impromptus. Le grand centre de stockage de Lacroix-Ruggieri protège aussi un champ de tir. Lampe de poche braquée vers ses notes, David Proteau, directeur artistique, égrène les caractéristiques de chaque bombe avant de lancer le compte à rebours. Celle qui ne « s’ouvre » pas comme souhaité sera écartée des programmes. Mais la plus attendue de ces derniers essais est la « Carcassonnaise ». Avec bon nombre de ses sœurs elle sera l’une des vedettes du feu de la Cité. Spécialement conçue par les chimistes de Lacroix-Ruggieri elle répond aux nouvelles normes de sécurité qui abaissent les calibres de 200 à 150 mm. Pour conserver malgré tout l’effet, elle n’est plus ronde mais de forme cylindrique..

La Cité allumée

Autre révolution pour le plus grand feu de France : les 400 projecteurs qui éclairent les remparts, traditionnellement éteints avant le feu, seront rallumés après les 3 premières séquences. Ils le resteront pour le reste du spectacle. « Nous avons choisi la crème de la crème dans les plus belles séquences qui ont permis à Lacroix-Ruggieri de remporter des concours mondiaux » se régale par avance David Proteau.

Auparavant, dans les bureaux muretains de Joffrery, avec Jean-Michel Dambielle, directeur opérationnel, et Robert Ubéda, responsable technique ils révélaient les nouveautés du feu de Toulouse. Ainsi, un bras élévateur hissera à 50m au-dessus du pont Marengo une machinerie en forme de soleil qui permettra d’ajouter des effets aux bombes lancées depuis le toit de la médiathèque. Chaque année, 8000 feux Lacroix-Ruggieri sont tirés pour la fête nationale, soit 70 % du marché français.


A Muret, le mardi 13 juillet

Avant le 14, il y a des rendez-vous le 13, et c’est cette date que Muret a retenue. La ville apporte des nouveautés. Sur la taille d’abord : il s’agit de fêter dignement les 120 ans du premier vol de Clément Ader. Pour accueillir plus de spectateurs, on se déplacera du parc Clément Ader au complexe sportif Nelson Paillou, à l’entrée Nord de la ville. Sur la forme ensuite : plusieurs tableaux lumineux évoqueront la vie de l’inventeur de l’avion.

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