Paris-Nice : un parcours varié pour une course d’usure avant un feu d’artifice le dernier week-end ?

8 étapes, un peu moins de 1200 kilomètres et un menu aussi varié que corsé dans sa deuxième partie, voilà les ingrédients de la 80e édition de Paris-Nice. Maximilian Schachmann, vainqueur en 2020 et 2021, se présentera au départ de la Course au soleil pour une passe de trois rare.

Cette édition anniversaire s’annonce piégeuse et ce dès la première étape. ASO n’a pas déroulé le tapis rouge aux sprinters. Le circuit final dessiné autour de Mantes-la-Ville (avec notamment la double ascension de la Côte de Breuil-Bois-Robert) pourrait s’avérer sélectif.

Le lendemain sur la route d’Orléans, par contre, les coureurs rapides devraient trouver un terrain à leur mesure. Sauf si le vent s’en mêle. Le final de la troisième étape est à nouveau vallonné et les derniers kilomètres en faux plat montant (un peu plus de 3%) couronneront un coureur puissant. Pas sûr toutefois que les candidats au classement se découvriront à la veille du chrono de Montluçon. Les 13,4 en mode toboggan redéfiniront les contours du Général. Il faudra gérer son effort pour ne pas « s’écraser » dans la Rue Buffon, une ultime rampe avec un passage à 14%.

 Toutes les étapes

La première hiérarchie établie pourrait être bouleversée dès… le lendemain et dans les jours suivants. Le peloton de Paris-Nice va devoir gravir 17 côtes ou cols en quatre jours. Après l’apéritif, place donc au plat de résistance. On peut d’abord s’attendre à une course d’usure sur les routes de l’Ardèche, du Bouches-du-Rhône et du Var. Pas d’arrivée au sommet ni jeudi, ni vendredi mais assez de dénivelé (3350 m et 2900 m) pour faire des différences.

Les organismes seront donc déjà fatigués au moment d’aborder un week-end qui s’annonce nerveux. ASO a opté pour deux étapes courtes (155 et 116 km), les deux derniers jours de course devraient être intenses. On peut s’attendre à un feu d’artifice.

Samedi, le Col du Turini (14,9 km à 7,3%) fera figure de juge de paix. Daniel Martinez (Ineos-Grenadiers), qui avait levé les bras en 2019 au sommet de ce haut lieu du rallye, pourra-t-il refaire le coup ? Dimanche, les coureurs ne devraient pas connaître beaucoup de temps mort avant de rallier la Promenade des Anglais. Le Col d’Èze, ascension historique de Paris-Nice, sera abordé par une partie inédite plus courte mais aussi plus raide (7,6%).

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