La soirée du dimanche 28 août 2022 était placée sous le signe des festivités à l’Union (Haute-Garonne). Le feu d’artifice est venu conclure un été chaud… jusqu’aux abords du pas de tir, où un incendie s’est déclaré.
Quelques minutes après le début du feu d’artifice
En tant que maire de la commune de l’Union, Marc Péré participait à ce moment de fête, toujours très attendu par les habitants. Depuis l’avenue de Bayonne, il admirait le feu d’artifice, tiré depuis le terrain de rugby, qui est parallèle à une rivière. Au bout de quelques minutes, c’est un incendie qui s’est déclaré. « Dans la zone de tir, il y a eu un départ de feu. L’incendie était petit au début, mais les flammes montaient à deux mètres de haut à la fin », raconte le premier édile.
Artificiers d’abord, pompiers ensuite
Mais la peur n’a pas gagné les rangs des artificiers. Au contraire. « Ils disent que c’est assez classique. Ils ont une procédure en cas de départ de feu, avaient le matériel, étaient organisés et ont arrosé les abords immédiats de part et d’autre de l’incendie », poursuit Marc Péré. Qui avait, lui aussi, tout planifié pour répondre à ce genre d’incident.
« On avait été extrêmement attentif pour anticiper la chose : comment un camion de pompier pouvait venir, combien de temps mettrait-il pour le faire et quel chemin suivrait-il pour atteindre cette zone menacée ? La zone menacée, c’est la zone de tir qui fait 100m de long. Le camion est arrivé sans encombre, au bout de quelques minutes. »
De son côté, le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Haute-Garonne, qui a donc pris le relais, indique avoir été alerté à 22h11 pour venir à bout de ce feu qui concernait un talus. L’intervention, qui mobilisait six sapeurs pompiers, s’est terminée à 23h14.
« La décision n’était pas facile »
Alors que l’été continue d’être marqué par une importante sécheresse, le débat sur ces fameux feu d’artifice n’a jamais été aussi actif. « La décision n’était pas facile. Maintenir ? Annuler ? Il y a des milliers de personnes qui l’attendaient, et la préfecture n’avait pas donné de consigne. Donc c’était une décision purement municipale. »
Un choix qu’assume pleinement Marc Péré. « On avait décidé d’annuler s’il y avait du vent, parce que c’est le danger. Mais il n’y en avait pas. » C’est d’ailleurs cet élément qui a limité les dégâts : « l’incendie ne partait ni à gauche, ni à droite ».
Le maire a pu échanger avec des Unionais : « ils m’ont raconté qu’il y a quelques années, c’est un peuplier qui avait complètement brûlé au feu d’artifice de l’Union… Ce dimanche, on a eu de la chance, parce que le feu est resté sur une zone de 2-3 mètres de large ».
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