À Calgary, ceux qui célébraient la fête du Canada ont eu droit à une belle surprise vendredi. Un peu plus loin des festivités, des éclairs ont irisé le ciel en même temps que les feux d’artifices, offrant aux observateurs un double spectacle ! chargement de la vidéo…
Vendredi 8 juillet 2016 à 20 h 05 – La 32e édition de l’International des Feux Loto-Québec a débuté samedi dernier et se poursuivra jusqu’à la fin du mois. Une occasion d’étudier la relation entre les feux d’artifice et la météo.
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Chaque année, la compétition de feux d’artifice rassemble près de trois millions de spectateurs. Cependant il arrive parfois que la météo soit peu clémente les soirs de spectacle, alors comment savoir si l’événement aura lieu ou non ?
Pour trouver la réponse, nous avons rencontré Paul Csukassy, directeur technique des feux d’artifice à La Ronde, qui nous explique la météo parfaite selon lui : « Les conditions météo idéales pour un feu seraient un vent entre 15 et 20 km/h, pas trop d’humidité, car trop d’humidité baisse un peu le plafond et les bombes explosent un peu plus bas, et évidemment du beau temps et pas de pluie ! »
Pourtant, la pluie, contrairement à ce que l’on peut penser, n’est pas l’ennemi premier des artificiers. En effet, beau temps ou mauvais temps, les feux seront tirés, explique l’expert.
« Ce sont les vents, notre bête noire, c’est à peu près la seule chose qui peut nous arrêter », s’exclame M. Csukassy. En effet, et surtout pour des raisons de sécurité : « à partir de 40 km/h, on ne tire plus, car les débris risquent de se ramasser dans la foule ».
Des vents trop faibles ne sont cependant pas mieux, car la fumée des feux reste alors sur place et empêche de bien voir le spectacle.
Les orages aussi apportent leur lot de complications. Bien que n’empêchant pas le déroulement des opérations, ils peuvent s’avérer dangereux, notamment lors du montage des feux sur le site. « La foudre est attirée par nos mortiers et nos circuits électriques, donc c’est une obligation : on évacue le site le temps que l’orage passe ».
Par le passé, il est arrivé que la foudre frappe la rampe de lancement, ce qui a eu pour effet de déclencher plusieurs feux plus tôt que prévu. Rien de très grave pour le public, mais ce type d’incident peut-être très risqué pour le personnel si cela survient durant la phase de préparation.
En conclusion, peu importe l’état du ciel, si les vents ne sont pas trop forts, le risque que spectacle soit annulé est très faible. « On est chanceux », conclut Paul Csukassy, « on n’a jamais annulé un feu en 32 ans ! ».
Les feux se tiendront les mercredis et/ou samedis jusqu’au 30 juillet prochains.
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