Archives par mot-clé : pyragric

En cette Fête nationale, Lally Dumont a allumé son dernier feu d’artifice

Lally est une Saint-Georgienne très active. Présidente du club Orcas, elle intervient dans de nombreuses manifestations. Et elle porte un nom qui rime avec passion : Dumont.

Une passion peu courante que celle d’artificier avec ce que cela suppose de formation vers une certification préfectorale. La sécurité est primordiale dans ce genre d’activité, sans oublier le côté artistique.

Une journée de travail pour installer les fusées

La préparation d’un tel spectacle pyrotechnique demande plusieurs jours d’élaboration afin de créer des tableaux colorés. Et toute une journée de travail, sur le site, pour l’installation.

Lally commence cette aventure en 1998 : les femmes sont alors rares à œuvrer dans ce domaine. Elle obtiendra son diplôme C4T2 niveau 2 et illuminera le ciel de Saint-Georges-d’Orques, mais aussi ceux de Gruissan, de Béziers, du lac du Salagou, du Crès ou de Sallèles-d’Aude.

À 77 ans, Lally vient de tirer, en ce 13 juillet à Saint-Georges, son dernier feu d’artifice. Sur le champ de tir et sous 40 degrés, elle explique la pénibilité du travail : « De la valise de tir aux mortiers, la distance de 50 mètres environ doit être parcourue à 2 reprises pour chaque ligne. Une ligne est le fil électrique qui permet l’allumage des bombes. Et en ce jour, 61 lignes sont tirées. »

L’équipe est sur place depuis 8 h et partira vers 23 h, après les vérifications techniques et le démontage du matériel. Dès le matin, il faut organiser l’installation des mortiers. À réception des artifices fournis par la société Pyragric, il faut composer les tableaux constitués de petits artifices qui monteront à 30 mètres de hauteur environ, de bombes d’accompagnement (75 et 100 m) et de calibres plus importants qui atteignent 125 et 150 mètres. Ceci pour Saint-Georges, car pour Gruissan (tiré au-dessus de l’étang) c’est parfois 300 mètres ! La hauteur tirée correspond environ à la distance de sécurité du public. Le scénario du tir demande une réflexion pour assortir les différentes couleurs et formes.

Et Lally d’ajouter : « A 77 ans, malgré ma passion, l’investissement physique est trop important. Je vais donc laisser la place à Delphine, Alexandre et à la nouvelle recrue, Amélie, employés municipaux, qui souhaitent s’investir. Je serai toujours là pour les épauler s’ils le souhaitent ». Une belle transmission qui permettra au ciel de continuer à éclairer sa nuit de mille couleurs et lumières pour le plus grand plaisir des Saint-Georgiens.

Correspondant Midi Libre : 06 11 66 38 56

En cette Fête nationale, Lally Dumont a allumé son dernier feu d’artifice

Lally est une Saint-Georgienne très active. Présidente du club Orcas, elle intervient dans de nombreuses manifestations. Et elle porte un nom qui rime avec passion : Dumont.

Une passion peu courante que celle d’artificier avec ce que cela suppose de formation vers une certification préfectorale. La sécurité est primordiale dans ce genre d’activité, sans oublier le côté artistique.

Une journée de travail pour installer les fusées

La préparation d’un tel spectacle pyrotechnique demande plusieurs jours d’élaboration afin de créer des tableaux colorés. Et toute une journée de travail, sur le site, pour l’installation.

Lally commence cette aventure en 1998 : les femmes sont alors rares à œuvrer dans ce domaine. Elle obtiendra son diplôme C4T2 niveau 2 et illuminera le ciel de Saint-Georges-d’Orques, mais aussi ceux de Gruissan, de Béziers, du lac du Salagou, du Crès ou de Sallèles-d’Aude.

À 77 ans, Lally vient de tirer, en ce 13 juillet à Saint-Georges, son dernier feu d’artifice. Sur le champ de tir et sous 40 degrés, elle explique la pénibilité du travail : « De la valise de tir aux mortiers, la distance de 50 mètres environ doit être parcourue à 2 reprises pour chaque ligne. Une ligne est le fil électrique qui permet l’allumage des bombes. Et en ce jour, 61 lignes sont tirées. »

L’équipe est sur place depuis 8 h et partira vers 23 h, après les vérifications techniques et le démontage du matériel. Dès le matin, il faut organiser l’installation des mortiers. À réception des artifices fournis par la société Pyragric, il faut composer les tableaux constitués de petits artifices qui monteront à 30 mètres de hauteur environ, de bombes d’accompagnement (75 et 100 m) et de calibres plus importants qui atteignent 125 et 150 mètres. Ceci pour Saint-Georges, car pour Gruissan (tiré au-dessus de l’étang) c’est parfois 300 mètres ! La hauteur tirée correspond environ à la distance de sécurité du public. Le scénario du tir demande une réflexion pour assortir les différentes couleurs et formes.

Et Lally d’ajouter : « A 77 ans, malgré ma passion, l’investissement physique est trop important. Je vais donc laisser la place à Delphine, Alexandre et à la nouvelle recrue, Amélie, employés municipaux, qui souhaitent s’investir. Je serai toujours là pour les épauler s’ils le souhaitent ». Une belle transmission qui permettra au ciel de continuer à éclairer sa nuit de mille couleurs et lumières pour le plus grand plaisir des Saint-Georgiens.

Correspondant Midi Libre : 06 11 66 38 56

SULLY : Un magnifique show lumineux au château

IMPRIMER L’ARTICLETout au long de ce dernier week-end, le Foyer Rural de Sully organise sa Fête Médiévale dans le parc du Château. Un rendez-vous de retour après deux ans d’absence lié à la crise sanitaire. Tout au long de cette première journée, les visiteurs ont pu déambuler dans les camps des différentes troupes présentes.
Pour marquer la fin de cette première journée, la  société Pyragric a proposé une show lumineux composé à la fois de projecton sur la façade du château, de laser et de feux d’artifices. Et le public ne s’y est pas trompé. Il était très nombreux à être venu admirer ce magnifique spectacle.

La fête médiévale se poursuit ce dimanche à partir de 10 heures.

B.M.

En cette Fête nationale, Lally Dumont a allumé son dernier feu d’artifice

Lally est une Saint-Georgienne très active. Présidente du club Orcas, elle intervient dans de nombreuses manifestations. Et elle porte un nom qui rime avec passion : Dumont.

Une passion peu courante que celle d’artificier avec ce que cela suppose de formation vers une certification préfectorale. La sécurité est primordiale dans ce genre d’activité, sans oublier le côté artistique.

Une journée de travail pour installer les fusées

La préparation d’un tel spectacle pyrotechnique demande plusieurs jours d’élaboration afin de créer des tableaux colorés. Et toute une journée de travail, sur le site, pour l’installation.

Lally commence cette aventure en 1998 : les femmes sont alors rares à œuvrer dans ce domaine. Elle obtiendra son diplôme C4T2 niveau 2 et illuminera le ciel de Saint-Georges-d’Orques, mais aussi ceux de Gruissan, de Béziers, du lac du Salagou, du Crès ou de Sallèles-d’Aude.

À 77 ans, Lally vient de tirer, en ce 13 juillet à Saint-Georges, son dernier feu d’artifice. Sur le champ de tir et sous 40 degrés, elle explique la pénibilité du travail : « De la valise de tir aux mortiers, la distance de 50 mètres environ doit être parcourue à 2 reprises pour chaque ligne. Une ligne est le fil électrique qui permet l’allumage des bombes. Et en ce jour, 61 lignes sont tirées. »

L’équipe est sur place depuis 8 h et partira vers 23 h, après les vérifications techniques et le démontage du matériel. Dès le matin, il faut organiser l’installation des mortiers. À réception des artifices fournis par la société Pyragric, il faut composer les tableaux constitués de petits artifices qui monteront à 30 mètres de hauteur environ, de bombes d’accompagnement (75 et 100 m) et de calibres plus importants qui atteignent 125 et 150 mètres. Ceci pour Saint-Georges, car pour Gruissan (tiré au-dessus de l’étang) c’est parfois 300 mètres ! La hauteur tirée correspond environ à la distance de sécurité du public. Le scénario du tir demande une réflexion pour assortir les différentes couleurs et formes.

Et Lally d’ajouter : « A 77 ans, malgré ma passion, l’investissement physique est trop important. Je vais donc laisser la place à Delphine, Alexandre et à la nouvelle recrue, Amélie, employés municipaux, qui souhaitent s’investir. Je serai toujours là pour les épauler s’ils le souhaitent ». Une belle transmission qui permettra au ciel de continuer à éclairer sa nuit de mille couleurs et lumières pour le plus grand plaisir des Saint-Georgiens.

Correspondant Midi Libre : 06 11 66 38 56

Photos. Un feu d’artifice, comment ça marche ? Explication en images à Montbéliard

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