Le feu d’artifice prévu mercredi dans le cadre des Mercredis de Port-Argelès est annulé « pour des raisons de sécurité ». Une décision prise par la commune, qui n’aurait pas assez d’agent pour assurer la sécurité de l’évenement.
C’est le troisième feu d’artifice annulé sur la côte après l’attentat de Nice. Après Canet-en-Roussillon, après Saint-Cyprien, c’est donc au tour d’Argelès-sur-mer d’annuler son feu d’artifice estival.
La décision a été prise ce lundi par la municipalité d’Argelès après la réunion hebdomadaire de sécurité, en présence des représentants de la préfecture. «Pour l’instant, nous ne pouvons assurer correctement la sécurité des spectateurs qu’en barrant un nombre trop important de rues, indique M. Pillon, adjoint au maire, chargé des animations. Nous allons donc prendre le temps de réfléchir posément au problème afin d’optimiser cette sécurité que nous devons à tous. L’annulation de mercredi ne signifie évidemment pas que tous les feux d’artifices seront systématiquement annulés.»
Argelès annule donc pour la troisième fois son feu d’artifice, puisque ce fut déjà le cas les 13 et 14 juillet, ces fois-ci à cause de la météo. Cette-fois, comme à Canet et Saint-Cyprien, il est annulé « pour des raison de sécurités », manquant d’agents pour sécuriser l’événement, bien qu’aucune menace précise ne pèserait sur le littoral, veulent rassurer les autorités: « Ce qui nous préoccupe, c’est l’effet réplique, qu’un certain nombre d’individus puissent passer à l’acte, soit qu’ils soient radicalisés, soit dans une situation de grande fragilité psychologique, assurait samedi le préfet Philippe Vignes. Évidemment, le littoral est un secteur d’attention forte et, ici comme ailleurs, il ne doit pas être négligé. D’où la présence de patrouilles de gendarmes, avec armement adapté«
Mais, affirmait-il ensuite, « il n’y a pas de risque particulier repéré ou avéré qui touche particulièrement les P.-O.. Aucune crainte, ni psychose ne doit s’imposer aux uns ou aux autres mais on doit comprendre qu’après Nice, un cran supplémentaire de sécurité doit être mis en place. Le risque est national, il y a une menace globale sur le pays très forte, on le sait.».