Le feu d’artifice du cirque Arlette Gruss

Et chaque année durant un mois, chaque jour, les spectateurs émus, conquis et heureux font une standing ovation à tous les talents mêlés de ce cirque … Dernière le 11 février prochain … Ce sera ensuite le grand départ de la tournée annuelle, plus de 8500kms dans 27 villes de notre pays de Bordeaux à La Rochelle et Lille et Strasbourg, Montpellier, Lyon et Paris. 52 convois pour 230 jours de spectacle continueront de faire rêver, frissonner et rire des milliers de passionnés de cet art circassien, spectacle vivant par excellence. Chez Gruss les animaux respirent le bien-être, la santé (une équipe de douze soigneurs s’en occupent journellement) tellement vivants, épanouis et malicieux sous les mille feux des projecteurs multicolores, ils nous enchantent, nous surprennent … l’union entre hommes, chevaux, tigres, lions et éléphants parle d’elle-même.

La nouvelle génération Gruss côté folie, c’est du sérieux !




Oser les onze musiciens en live dirigés par Sergiu Lurco, la piste surélevée comme une scène de music-hall permettant à tous les spectateurs, des loges aux premières, confortablement installés sur des sièges avec dossiers de goûter le spectacle. Une revue qui explose dans un feu d’artifice de couleurs et de costumes originaux dessinés et signés du grand couturier Roberto Rosello qui, toujours en harmonie étroite avec les artistes selon la diversité des numéros présentés, confectionnera dans ses ateliers ces vêtements d’exception. Durant deux heures le spectacle en un rythme millimétré ponctué par l’art poétique et les précisions de l’élégant Kévin Sagau, Monsieur Loyal, les entrées « public » du clown Mathieu qui, dans les travées jusque sur la piste entraîne avec lui la joie et la bonne humeur laisse éclater en bouche des saveurs d’un dîner 3* de l’entrée au dessert …De la vingtaine de numéros présentés et en retenant prioritairement, la cavalerie Gruss qui a toujours fait la renommée du cirque …




Huit frisons noir brillant de santé, sept lusitaniens blancs lustrés, coiffés comme des stars et deux jolis mini poneys dansent tout en grâce et en précision sous la direction douce et souriante de Linda Biasini Gruss et Laura Maria Gruss qui enchantent la piste … Je n’oublie pas les tigres de Sarah Houcke un peu indisciplinés et trop gourmands … Les éléphants « dansants et élégants » de John Vernuccio Togni. Puis le numéro « beauté et souplesse » de sangles élastiques proposé par le voltigeur Kevin Gruss, aérien … Celui de mains à mains qui allient force et équilibre proposé par Alexis Gruss et Sergei Baryshnikov … Et enfin les moments frissonnants, pétaradants, étonnants dont on se souviendra forcément … L’homme fusée Ramon Kathriner … La roue infernale domptée, maîtrisée par les bondissants Colombiens Michael et Alejandro Vanegas dont un triple saut périlleux dans les airs, ahurissant ! … Le Motor’s Quad show qui vole au-dessus de la piste lancée à toute allure des travées à la sortie des artistes en un ballet aérien de plus de 20 mètres pilotés par Aurélien, Frédéric et Guillaume … cela avant un bouquet final et une standing ovation d’un public comblé. A l’année prochaine … les Gruss … on vous attendra avec impatience.

Les commentaires sont fermés.